La liaison rédaction web et neurosciences peut permettre d’améliorer l’expérience utilisateur. Selon Jean-Marc Hardy, des recherches ont mis en lumière les six pôles du cerveau qu’un texte est susceptible d’activer.
La rédaction web ne se réduit pas au SEO. Écrire, c’est aussi parvenir à captiver le lecteur et améliorer son UX (expérience utilisateur). Les neurosciences ont apporté des réponses précises sur le fonctionnement du cerveau. Chaque zone peut être activée.
Dans son ouvrage Rédaction et neurosciences – Comprendre le cerveau pour améliorer son écriture, Jean-Marc Hardy décrit les six pôles du cerveau.
Rédaction web et neuroscience : les six pôles du cerveau
- Pôle haut (rationnel) : ce concept pourrait être lié à l’activation des régions du cerveau impliquées dans le raisonnement et le traitement analytique. Les textes objectifs et factuels engageraient plus ces régions.
- Pôle arrière (réflexif) : cette idée peut être associée à l’activation de zones du cerveau impliquées dans la réflexion, la contemplation et la méditation. Les textes qui encouragent la réflexion et la contemplation pourraient activer ces régions.
- Pôle gauche (analytique) : le cerveau gauche est souvent associé à des processus logiques et analytiques. Les textes détaillés et structurés logiquement peuvent stimuler cette partie du cerveau.
- Pôle droit (vision globale) : le cerveau droit est traditionnellement associé à la pensée créative et holistique. Les textes qui offrent une vision d’ensemble ou une perspective créative pourraient engager cette partie du cerveau.
- Pôle avant (passage à l’action) : les régions frontales du cerveau sont impliquées dans la planification et la prise de décision. Des textes avec des appels à l’action clairs peuvent stimuler ces zones.
- Pôle bas (affectif, reptilien) : le cerveau reptilien est associé à des fonctions de base comme la survie et les émotions primaires. Les textes qui évoquent des émotions fortes ou qui parlent d’instincts pourraient résonner avec cette partie du cerveau.
Prendre conscience de son écriture, c’est s’accorder une chance de la faire évoluer.