La liaison rédaction web et neurosciences peut permettre d’améliorer l’expérience utilisateur. Des recherches ont mis en lumière les six pôles du cerveau qu’un texte est susceptible d’activer.

La rédaction web ne se réduit pas au SEO. Écrire, c’est aussi parvenir à captiver le lecteur et améliorer son UX (expérience utilisateur). Les neurosciences ont apporté des réponses précises sur le fonctionnement du cerveau. Chaque zone peut être activée.
Dans son ouvrage Rédaction et neurosciences – Comprendre le cerveau pour améliorer son écriture, Jean-Marc Hardy décrit les six pôles du cerveau.
Rédaction web et neuroscience : les six pôles du cerveau
Pôle haut : rationnel, sang-froid – le texte met-il l’émotion de côté pour faire place à des informations objectives et rationnelles ?
Pôle arrière : réflexif, pédale de frein – l’espace est-il laissé à des éléments permettant de se poser des questions et de mener sa propre réflexion ?
Pôle gauche : détails, analytique – la page permet-elle suffisamment d’entrer dans les détails et suit-elle un cheminement logique ?
Pôle droit : idée générale, vision globale – le texte donne-t-il du sens à l’ensemble du tableau et pas seulement à un détail ?
Pôle avant : passage à l’action, pilotage – l’écriture invite-t-elle à l’action ? Comporte-t-il des injonctions ?
Pôle bas : affectif, reptilien – le rédacteur fait-il place à l’émotion, par exemple en partageant son vécu ou en évoquant l’instinct et des besoins fondamentaux ?
Les réponses à ces questions permettent de déduire les types de lecteurs que touchera le texte. Prendre conscience de son écriture, c’est s’accorder une chance de la faire évoluer :